Résolution de l'enquêteGrâce à l'électrophorèse, nos biologistes ont obtenu le résultat de l'analyse ADN de l'échantillon du soutien-gorge. Il met en évidence un mélange majeur/mineur d'ADN.
Leur hypothèse post-analyse est que la présence d'un ADN masculin sur la coupure du soutien-gorge s'explique par les contacts entre l'agresseur et la victime. Le profil majeur correspond à celui de la victime. Le profil mineur est celui d'un individu de sexe masculin et correspond à l'empreinte génétique du suspect n°3. Une recherche supplémentaire effectuée sur la base de données nationale des ADN fera apparaître que le suspect n° 3 était déjà fiché. La base de données en France se nomme Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) et a été crée en 1998. Elle était à l'origine destinée aux seuls auteurs d'agressions sexuelles puis elle s'est étendue progressivement à une liste précise de crimes et délits graves. Ce fichier recense les signatures ADN de 1 570 000 "mis en cause" et "condamnés". Il a ainsi permis prés de 17 000 identifications de traces biologiques en 2010. L'agresseur, qui était le voisin de la victime, sera appréhendé immédiatement à son domicile et avouera son crime.
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